Bardage.Info - Numéro 25 - Mai 2024

DOSSIER 20 FAÇADE BARDAGE.INFO #25 MAI 2024 est certes faible mais en période estivale elle est particulièrement gênante car rasante. Nous préconisons ici une solution verticale. Les lames sont inclinées de manière à bloquer le rayonnement éblouissant », poursuit le chargé d’affaires commerciales. De ce sens de pose dépend leur forme et leur mode de mise en œuvre. Ainsi, selon la configuration choisie, le guide RAGE explique : « Lorsque le brise-soleil est posé horizontalement, l’ossature intègre des poutres-consoles en saillie de la façade et un profil de fermeture qui constitue un cadre avec les consoles offrant à l’ensemble sa rigidité transversale. Le comportement sous vent parallèle à la façade ou en cas de séisme est ainsi amélioré. Les éléments occultants sont fixés sur ce cadre ou uniquement sur les poutres-consoles dans le cas de lames. » À noter que les poutres-consoles peuvent être supportés par des suspentes pour réduire les efforts dans la fixation. Pour les brise-soleils verticaux, « l’ossature est composée de longerons verticaux ou horizontaux, régulièrement espacés pour les brise-soleil couvrant plusieurs fenêtres et servant de support aux éléments occultants. Ces longerons sont reliés au bâtiment support par l’intermédiaire de petites consoles en saillie de la façade ». Les lames être peuvent plates, galbés, pliés, en Z, en U ou en S. En cas de système mobile (voir encadré), un joint creux doit être aménagé entre les lames et les coulisses. RE2020 « Les solutions fixes n’affichent pas une performance constante tout au long de l’année car l’angle d’incidence du rayonnement varie par nature », précise Robert-Jan Van Santen. On sait © Duco 03 Les lames brise-soleil qui habillent les façades courbes du collège George Sand à Béthune sont fixées sur une ossature bois avec une platine « en T » réalisée spécifiquement pour ce projet et traverse le bardage grâce à une découpe spéciale. (Architecte : Dehaene + partenaires - architectes) Le confort d’été et l’indice DH L’indice Degré heure (DH) caractérise le nombre d’heures sur l’année au cours desquelles la température intérieure dépasse 26°C sans climatisation et est donc considérée comme inconfortable. En-dessous de 350 DH, soit environ une semaine d’inconfort sur un an, le bâtiment est jugé confortable et donc conforme réglementairement. Au-dessus de 1250 DH (environ 25 jours sur un an), le bâtiment est non conforme. À noter que ce seuil DH max peut varier en fonction de la typologie du bâtiment, de la zone climatique, de la présence d’une zone de bruit... Entre les deux, le bâtiment reste conforme mais les calculs thermiques doivent intégrer une éventuelle mise en route de la climatisation. « Les façades nord sont faiblement exposées aux rayons du soleil à part en période estivale : ils sont alors rasants et donc gênants. » 03

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