Etanchéité.Info - Numéro 75 - Septembre 2022

DOSSIER 18 EMPLOI ÉTANCHÉITÉ . INFO #75 SEPTEMBRE 2022 PROF ESS I ON Formation et recrutement : investir pour l’avenir Le secteur de l’étanchéité comme le bâtiment en général doit faire face à un manque de main d’œuvre impactant ses activités. En l’absence de personnel qualifié, il mise sur la formation. Avec comme premier critère de sélection : le savoir-être et la motivation. ADE L I NE D I ON I S I «Le bâtiment est un des premiers secteurs économiques en France. Au premier trimestre 2022, il représentait 1 756 000 actifs, apprenants compris. C’est extraordinaire », a rappelé Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment lors d’une conférence de presse en juin dernier. Sur cette période, 8 000 emplois ont été créés. Extraordinaire oui, suffisant non. Pour honorer les carnets de commandes, il en faudrait 150 000 d’ici la fin 2023. Ce manque de main d’œuvre impacte l’activité des entreprises et le combler relève du casse-tête. Car si les postes existent, les candidats ne se bousculent pas. Selon une étude réalisée en février 2021 par l’Observatoire des métiers du BTP, sept entreprises du secteur sur dix connaissent des difficultés de recrutement et ce partout en France. « Quand j’entends qu’il n’y a pas de travail pour les jeunes, je ne peux pas laisser dire ça, raconte Florent Six grands profils d’entrants dans le secteur du BTP L’Observatoire des métiers du bâtiment, dans une étude publiée en juin 2021, a identifié six grands profils d’entrants dans le secteur du BTP : - Les « déterminés » pour qui les métiers du bâtiment « leur permettent de s’accomplir et de réussir professionnellement. Ils ont un projet et resteront probablement dans le BTP ». - Les « attentistes » y voient surtout la possibilité d’avoir un emploi à court terme et « quitteront certainement un secteur auquel ils sont peu attachés ». - Les « opportunistes » cherchent avant tout un poste correspondant à leur style de vie. - Les « rescapés » considèrent le métier « comme un moyen de s’insérer socialement » et ont bien l’intention de rester dans le secteur. - Les « contraints » vivent généralement cette orientation comme une obligation scolaire, familiale… et ne resteront pas. - Les « déçus » de leur expérience. Ce qu’ils en attendent ? L’évolution vers des postes à responsabilité, la création à terme de leur propre entreprise, le développement d’un savoir-faire spécifique, l’autonomie et la libération des contraintes hiérarchiques et l’adaptation à un style de vie. © Etandex L’intégration d’alternants est une solution appréciée des entreprises d’étanchéité pour former puis intégrer de nouveaux collaborateurs comme ici Etandex qui en a accueilli plus de 50 en 2021.

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