Etanchéité.Info - Numéro 78 - Juillet 2023

COURTAGE D’ASSURANCE POUR LES PROFESSIONNELS DE L’ÉTANCHÉITÉ, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS UN COURTIER INDÉPENDANT À TAILLE HUMAINE Courtage Technique du Bâtiment 73 Bis rue du Maréchal Foch CS 10501 - 78007 VERSAILLES CEDEX Tél. : 01 39 23 38 38 Email : contact@ctb-assurance.com Une marque de TESSON DE FROMENT SARL au capital de 11 031 134 € 384 714 655 RCS La Roche sur Yon n°ORIAS : 07 012 258 Notre cabinet reste à votre disposition afin d’étudier la solution la mieux adaptée à vos besoins, vos activités d’étanchéité ainsi que d’enveloppe du bâtiment. TECHNIQUE 27 DÉCRYPTAGE ÉTANCHÉITÉ . INFO #78 JUIN- JUI LLET 2023 M I SE EN APPL I CAT I ON Les entreprises ont besoin de temps Pour les entreprises, celles du secteur du bâtiment y compris, les dif‑ férences de règles d’une ZFE à l’autre peuvent rapidement se trans‑ former en casse‑tête en raison du nombre de règlements locaux. D’autant plus que l’offre alternative aux véhicules diesel les plus anciens est insuffisante et pratiquement inexistante pour les poids lourds électriques de grands gabarits ou les gros engins de chantier. Les entreprises risquent donc d’avoir à réorganiser, par exemple, la livraison des matériaux sur site. Sans compter la question de la disponibilité des bornes à proximité des chantiers pour recharger les matériels et évidemment celle du prix. Les véhicules et les engins électriques coûtent de 25 à 50 % plus cher que leur équivalent die‑ sel. SURCOÛT Un maximum de 16 000 euros d’aides Pour accompagner le déploiement des ZFE, des aides nationales et locales sont prévues afin de faciliter l’acquisition d’un véhicule alter‑ natif neuf ou d’occasion. En plus de la prime à la conversion, les collectivités territoriales peuvent proposer des surprimes comme à Paris, Lyon, Marseille et Rouen. « Dans le meilleur des cas, le cumul des aides peut atteindre 15 000 euros pour les véhicules légers (jusqu’à 3,5 t) », reprend Chantal Derkenne. Autre solution, la location sur le crédit auto pour mieux prévoir les coûts, sans s’engager à trop long terme sur un type de motorisation. L’entreprise loue l’usage au lieu d’acheter un véhicule. Le loueur et le locataire s’entendent alors sur le choix du véhicule, son prix d’achat, la durée de location, le nombre de kilomètres prévus ainsi que sur le montant du loyer. F LOTTES Choisir le véhicule… Avec une autonomie inférieure à 300 km, les véhicules électriques ne conviennent pas au trafic longue distance. En revanche, les poids lourds (PL) qui roulent au B100, un biodiesel fabriqué à partir de colza, constituent une solution de transition énergétique, d’autant qu’ils bénéficient de la vignette Crit’Air 1 pour une au‑ tonomie équivalente à celle d’un diesel classique. En revanche, l’entreprise doit disposer de ses propres cuves de ravitaillement car le B100 n’est pas distribué en station‑service. La bascule des PL vers le tout électrique sera plus longue que pour les Véhicules utilitaires légers (VUL). Pour l’heure, ce marché est surtout animé par des ventes de présérie à de gros acteurs qui ont les moyens d’essuyer les plâtres du modèle économique du tout‑ électrique. « À partir de 2025, le coût total de possession (TCO) des camions tout-électriques à batterie sera égal à celui des camions diesel, prophétise Jean‑Yves Kerbrat DG France de Man Truck & Bus. Quant aux modèles à hydrogène, ils trouveront leur compétitivité aux alentours de 2030. » RETROF I T Transformer son véhicule Face à la pénurie de véhicules neufs, convertir un VUL en électrique, GNV, biocarburant ou encore hydrogène reste une opération moins coûteuse que d’acheter un équivalent neuf. Le rétrofit électrique consiste à remplacer le bloc‑moteur, le radiateur et le pot d’échap‑ pement par un kit de conversion. Mais pour qu’il ait le droit de circuler sur les routes, le véhicule doit être homologué par l’Utac, l’organisme désigné par l’État. Un processus long et coûteux (plu‑ sieurs centaines de milliers d’euros). Résultat, l’offre se limite aux modèles les plus courants. Pour un VUL, le coût moyen d’une conversion électrique varie de 25 000 à 35 000 euros. Néanmoins, les propriétaires qui veulent sau‑ ter le pas peuvent bénéficier d’aides publiques. À commencer par la prime au rétrofit électrique accordée par l’État qui va jusqu’à 7 000 eu‑ ros pour un véhicule de classe II et à 9 000 euros pour un classe III. À cette prime s’ajoutent des aides venant de certaines collectivités. l * Les 11 agglomérations prioritaires sont les métropoles d’Aix-Marseille, Grenoble, Grand Paris, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg et Toulouse.

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