RÉALISATION 34 FOCUS ÉTANCHÉITÉ . INFO #78 JUIN- JUI LLET 2023 USAGES Les terrasses accessibles dans le logement collectif Le besoin d’un espace extérieur dans son logement en ville est devenu, pour beaucoup, une priorité. Encore une fois, le toit apporte une réponse concrète à cette problématique. Un sondage sur les critères de choix d’un logement mené par BNP Paribas Real Estate en avril 2020 a estimé que la présence d’un espace extérieur est devenue, pour une écrasante majorité des Français (81 %), la nouvelle priorité. Évidemment, la crise sanitaire est passée par là. Olivier Bokobza, directeur général du pôle résidentiel de BNP Paribas Real Estate, analyse : « La période de confinement a permis de réévaluer les critères d’appréciation de son logement. Ouverture vers l’extérieur et nature, localisation, plus d’espaces communs et privés : une chose est sûre, les futurs propriétaires envisagent différemment leur achat immobilier. » Pour l’architecte Bruno Rollet, il n’est plus possible aujourd’hui d’en faire l’impasse : « Nous nous retrouvons là face à notre responsabilité d’architecte : convaincre et aider les maîtres d’ouvrage à proposer de tels logements, qu’ils soient locatifs, sociaux ou à l’accession. Certes, leur bilan financier est un peu plus lourd, mais ils ne présentent que des bénéfices en matière de plaisir d’habiter et de bien-être. » Voilà pourquoi, au sein de son agence, on ne conçoit pas d’ouvrage sans au moins 12 m² d’espace extérieur par logement. C’est notamment le parti qui a été pris pour concevoir 135 logements collectifs à Cenon près de Bordeaux ou encore l’ensemble « Le Candide » de 29 logements à Vitry-sur-Seine qui dispose en outre, d’une serre partagée sur son toit. Le toit justement qui, comme le souligne Pierre Darmet, directeur marketing, communication et développement commercial chez Les Jardins de Gally « permet de créer un espace extérieur là où les autres dispositions constructives ne peuvent pas être admises ». « L’exploitation des toitures est plus que souhaitable pour les habitants de logements collectifs, abonde Bruno Rollet. Le toit constitue un foncier d’une grande richesse. » l
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