Etanchéité.Info - Numéro 78 - Juillet 2023

Barrial® Décor avec remplissage décoratif barreaudé sur toiture-terrasse végétalisée Barrial® assure la mise en sécurité collective et permanente des opérateurs en toiture-terrasse. En cas de rénovation, Barrial® Décor répond à vos attentes esthétiques avec l’intégration d’un remplissage décoratif au choix : Contribuer à la mise en valeur des bâtiments Masquer les équipements techniques Barrial® Décor met vos bâtiments en valeur ! Disponible en 350 couleurs et 3 textures. Barrial® Décor Système de garde-corps décoratif pour toiture-terrasse inaccessible 04 78 87 12 48 contact@danialu.fr danialu.fr Deux objectifs principaux : Tôlé ajourée Verre Barreaudé Conception et fabrication françaises TÉMOIN 41 YVON PERRIN ÉTANCHÉITÉ . INFO #78 JUIN- JUI LLET 2023 bservée sur la E.I. Quels résultats avez-vous obtenus ? Y.P. Les résultats diffèrent entre les deux types d’étude. Ainsi, aucune larve de moustique n’a été observée sur la quarantaine de toitures investiguées, qu’il y ait une protection sur l’étanchéité ou que cette dernière soit autoprotégée. En revanche, en laboratoire, nous avons observé que les larves arrivent bel et bien à se développer et à atteindre l’âge adulte, particulièrement lorsque les conditions sont « standards » (4 cm de gravillons et 2 cm d’eau). Les essais avec les femelles adultes ont abouti à des résultats similaires, ce qui signifie qu’elles sont capables d’atteindre la lame d’eau malgré la couche de gravillons dans les conditions représentatives d’une situation réelle. E.I. Comment expliquer cet écart entre l’étude de terrain et l’étude en laboratoire ? Y.P. Tout d’abord, nous avons observé que 72 % des toitures visitées présentaient des hauteurs d’eau inférieures à 1 cm, soit une quantité insuffisante pour le développement larvaire du moustique. Néanmoins, ce constat n’est pas suffisant pour expliquer l’écart. Plusieurs hypothèses peuvent être émises. Tout d’abord, Aedes albopictus est une espèce de creux d’arbre qui colonise les gîtes de petite taille plutôt creux et peu exposés à la lumière. Ce n’est pas le cas des toitures-terrasses, dont les flaches d’eau sont souvent de grande taille et très exposés aux éléments. Elles sont en outre soumises à des précipitations irrégulières. Ensuite, la hauteur de ces ouvrages les rend difficiles d’accès pour les femelles qui préfèrent le ras du sol. E.I. Qu’en est-il des toitures-terrasses avec dalles sur plots ? Y.P. Elles sont souvent considérées comme les ouvrages les plus à risque car l’eau s’en évapore moins facilement. Elles proposent également des zones d’ombre appréciées par le moustique tigre ainsi que des supports de ponte. Néanmoins, nous n’avons pas observé sa présence sur les trois toitures concernées que nous avons visitées. C’est un bon signe mais l’échantillon est trop restreint pour en tirer des conclusions fermes. Nous allons donc poursuivre les investigations en les étendant notamment à d’autres zones infestées avec l’aide des opérateurs publics de démoustication locaux. l

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