Etanchéité.Info - Numéro 79 - Septembre 2023

ACTUALITÉS 12 EN BREF ÉTANCHÉITÉ.INFO #79 SEPTEMBRE 2023 PRÉVENTION Sécurité sur les chantiers d’étanchéité : un guide est paru La CSFE et l’OPPBTP cosignent un document rassemblant les bonnes pratiques pour « la prévention des risques professionnels sur les chantiers d’étanchéité ». Il décrit, de la préparation à la réalisation de travaux, les dispositions organisationnelles et les moyens techniques à prévoir et à mettre en œuvre sur le terrain pour éviter les chutes de hauteur, les brûlures, le port de charges trop lourdes… Le guide, rédigé par les deux organismes en association avec les entreprises adhérentes au syndicat de l’étanchéité, se décompose en cinq chapitres balayant l’ensemble des situations potentiellement à risque et les moyens de les éviter (équipements de postes de travail et de protection individuelle, comportements adaptés, préparation et organisation de chantier…). Il est consultable sur le kiosque étanchéité-bardage de la CSFE : https://kiosque-etancheite-bardage.com ÉNERGIE L’autoconsommation photovoltaïque en pleine croissance Enedis a dévoilé il y a quelques semaines les chiffres de l’autoconsommation photovoltaïque individuelle et collective. Les deux segments ont profité de la répétition des fortes chaleurs estivales et de la flambée des prix de l’énergie. Au 30 juin 2023, la France comptait 325 939 installations d’autoconsommation individuelle, soit une progression de 77 % par rapport à la mi-2022. En termes de puissance installée, la progression est de 88 % sur un an, avec 1 629 MW au 30 juin, indique Enedis, contre 868 MW à la même période l’année dernière et 535 MW au 30 juin 2021. La part de l’autoconsommation individuelle dans le nombre d’installations est à ce jour de 45 % dont 3 % est combinée avec des moyens de stockage de l’électricité. De 6 en 2018, le nombre d’opérations en autoconsommation collective, définies par Enedis comme « le partage d’électricité produite localement entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs situés dans une zone géographique délimitée (l’éloignement ne doit pas dépasser 2 km, 20 km à titre dérogatoire en zone rurale) », est passé à 42 en 2020, 149 à la fin 2022 et 224 aujourd’hui. « Ce nouvel usage séduit notamment les collectivités qui portent à elles seules plus de 60 % des opérations d’autoconsommation collective. Les bailleurs agréés HLM sont également bien représentés », explique le gestionnaire de réseau. Des chiffres encourageants mais qui ne permettent pas de combler le retard de la France en la matière. Avec une puissance installée de 18 GW à la fin du premier semestre 2023, l’objectif de 92 et 144 GW en 2050 est loin d’être atteint. Au premier semestre 2023, la production d’électricité d’origine solaire photovoltaïque s’est élevée à 11,2 TWh au premier semestre. Elle représente 4,7 % de la consommation électrique française sur le semestre. ENSEIGNEMENT Du PV en toiture d’une école À Saumur, une centrale photovoltaïque a été mise en œuvre sur la toiture-terrasse du bâtiment scolaire « les Hautes Vignes ». 50 % des besoins énergétiques du site sont ainsi produits en autoconsommation. Installés il y a un an, les 90 panneaux photovoltaïques (200 m²) devraient permettre un gain énergétique de 11 800 kWh. La consommation estimée avant travaux était en effet de 22 800 kWh. Elle passera, si tout va bien, à 11 000 kWh. 49 % de l’énergie est ainsi autoproduite et 27 % est autoconsommée. LOGEMENT L’Anah revalorise les rénovations globales L’Anah a adopté lors de son conseil d’administration le 6 septembre dernier un renforcement exceptionnel des financements de travaux de rénovation énergétique réalisés dans le cadre de MaPrimeRénov’ Sérénité. L’objectif : permettre aux ménages aux revenus modestes et très modestes de lancer des opérations de rénovation énergétique globales de leur logement. Les aides seront ainsi plus avantageuses à partir du 1er octobre prochain. Le taux de financement sera ainsi porté à 65 % (contre 50 % précédemment) du montant des travaux pour les revenus très modestes. Pour les revenus modestes, ce taux est porté à 50 % (contre 35 %). L’aide sera ainsi, en moyenne, revalorisée de près de 4 300 euros avec des subventions moyennes de 18 600 euros et 14 500 euros.

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