Etanchéité.Info - Numéro 82 - Juin 2024

ACTUALITÉS 16 EN BREF ÉTANCHÉITÉ.INFO #82 JUIN 2024 PRODUIT Nouveau lanterneau modulaire Velux lance une nouvelle gamme de fenêtres de toit à moduler selon les objectifs architecturaux. Elle est disponible dans plusieurs dimensions dans un maximum de 3 m, avec possibilité d’en coupler plusieurs. La lumière et la chaleur sont notamment gérées par double ou triple vitrage à contrôle solaire, des ouvrants de confort et des stores intérieurs tamisant en option. Le système de motorisation est caché, tout comme la costière une fois installée. l EMPLOI L’étanchéité fait le plein sur la formation Le 15 mai dernier, l’étanchéité était à l’honneur au centre de formation CFM BTP de Trappes. Sur invitation de la Chambre syndicale régionale de l’étanchéité (CSRE) Île-de-France, des chefs d’entreprise étaient réunis pour visiter le site, rencontrer les étudiants et réfléchir aux besoins en formation du secteur. En la matière, un domaine particulièrement a retenu l’attention : l’entretienmaintenance et la recherche de fuite. « Il n’existe aucune formation dédiée à ce jour alors même que ces problématiques demandent expérience et expertise, explique Edwige Parisel, déléguée générale de la CSFE. Nous allons donc lancer des travaux destinés à mettre en place un cursus de formation continue en direction des compagnons et chefs de chantier. » L’autre grand sujet concernait les difficultés de recrutement. Pour y remédier, des rencontres informelles entre étudiants et entreprises ont été organisées. Ces « speed datings » ont montré toute la motivation des jeunes. « Ils étaient 25 en POEC et en CAP à la recherche de stages ou de contrats d’alternance à se présenter à une petite dizaine d’entreprises à la recherche de nouvelles recrues. Les échanges ont été constructifs et ne devraient pas s’arrêter là ! » l ÉNERGIE Photovoltaïque : les coupes budgétaires mettent la filière en ébullition Une demande de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) à la filière photovoltaïque suscite beaucoup d’inquiétudes. Et si les installations de 100 à 500 kWc faisaient les frais des restrictions budgétaires annoncées ? Trois jours, dont deux de week-end : c’est ce que l’organisme a laissé à la filière photovoltaïque pour savoir par quel bout elle préférait être sacrifiée. Vendredi 24 mai, l’administration a en effet ouvert deux voies possibles pour restreindre le rachat d’électricité pour les installations entre 100 et 500 kWc, qui sont aujourd’hui en guichet ouvert, c’est-à-dire que toute installation peut prétendre au raccordement. Deux options ont été ouvertes : soit abaisser de 500 à 100 kWc le seuil d’appels d’offres, soit définir un volume annuel maximal au-delà duquel le tarif d’achat ne s’appliquerait plus. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et Enerplan ont refusé de choisir en si peu de temps, les deux branches de l’alternative constituant un coup de frein considérable à l’essor du solaire. « Ce segment, qui correspond aux grandes toitures, représente 200 000 chantiers par an », détaille Jules Nyssen, président du SER. Ce dernier souligne la contradiction entre le discours de Bruno Le Maire à Manosque il y a quelques semaines, qui annonçait 130 GW de puissance solaire installée en 2035 (soit 6 GW de plus par an, quand seuls 3 GW ont été installés l’an dernier), et un tel coup de frein annoncé brutalement. Surtout quand l’État encourage l’émergence de gigafactories dans le photovoltaïque pour relocaliser la production. La filière rappelle également que dans la période où les prix de l’électricité ont grimpé en flèche, l’État a gagné beaucoup d’argent grâce à la revente via EDF OA de l’électricité photovoltaïque. Des gains visiblement déjà oubliés, maintenant que les prix redescendent… Le SER et Enerplan ont saisi le cabinet de Bruno Le Maire. À suivre ! l

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