Etanchéité.Info - Numéro 83 - Septembre 2024

COURTAGE D’ASSURANCE POUR LES PROFESSIONNELS DE L’ÉTANCHÉITÉ, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS UN COURTIER INDÉPENDANT À TAILLE HUMAINE Courtage Technique du Bâtiment 73 Bis rue du Maréchal Foch CS 10501 - 78007 VERSAILLES CEDEX Tél. : 01 39 23 38 38 Email : contact@ctb-assurance.com Une marque de TESSON DE FROMENT SARL au capital de 11 031 134 € 384 714 655 RCS La Roche sur Yon n°ORIAS : 07 012 258 Notre cabinet reste à votre disposition afin d’étudier la solution la mieux adaptée à vos besoins, vos activités d’étanchéité ainsi que d’enveloppe du bâtiment. ACTUALITÉS 12 EN BREF ÉTANCHÉITÉ.INFO #83 SEPTEMBRE 2024 CONDITIONS DE TRAVAIL Hygiène dans le BTP : peut mieux faire L’OPPBTP a fait le bilan de sa campagne de promotion de l’amélioration de l’hygiène sur les chantiers réalisée en octobre et novembre 2023. Si 83 % des chefs d’entreprise interrogés se sont déclarés intéressés pas le sujet, près de 11 % ne font rien, pas même prévoir un accès à l’eau et aux toilettes. Un chiffre qui monte à 20 % parmi les TPE. D’autres points d’amélioration ont été recensés : - l’entretien des locaux est insuffisant pour 46 % d’entre eux ; - l’accès à un point d’eau : entre 24 et 27 % des salariés interrogés déclarent avoir recours au «système D» avec l’utilisation d’eau en jerrican ou de l’eau du système public. Ou pas d’eau du tout ; - l’installation de douche absente sur près d’un chantier sur deux, alors même que les intervenants peuvent potentiellement être exposés à des produits polluants. « Lorsqu’elles sont présentes, 33 % sont non entretenues ou inutilisables », précise l’OPPBTP ; - dans deux tiers des cas, les vêtements de protection sont lavés à la maison, alors que 80 % des chantiers sont considérés comme polluants par les employeurs. Le risque de contamination touche l’intervenant mais aussi son entourage familial ; - entre 15 et 29 % des repas sont pris dans les véhicules, des chiffres qui montent à 33 % sur les activités de travaux publics et à 47 % pour les chantiers courts.l RÉGLEMENTATION Photovoltaïque : ce qui pourrait changer dans la RE2020 Des évolutions pourraient être apportées à la RE2020 : lors d’une réunion début septembre, la DHUP a présenté les axes qui devraient faire l’objet d’une concertation avec les acteurs dans les semaines à venir. Le photovoltaïque est notamment en bonne place avec en ligne de mire, l’objectif d’une meilleure prise en compte dans les calculs. À ce jour, la modulation MiPV, qui permet son intégration dans le calcul du bilan environnemental, n’existe que pour les immeubles de bureaux soumis à la loi Aper. Aucune incitation n’est prévue pour les autres typologies d’ouvrage. La piste avancée par la DHUP pour mieux valoriser cette solution de production d’énergie renouvelable consiste à simplifier la modulation MiPV en clarifiant la concordance entre bâtiments soumis à la loi Aper et ceux soumis à la RE2020 et en la généralisant à l’ensemble des catégories de bâtiment. Les conditions liées à la loi Aper pourraient être simplifiées sur cet aspect.l

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