ACTUALITÉS 14 EN BREF ÉTANCHÉITÉ.INFO #84 DÉCEMBRE 2024 STATISTIQUES Les performances énergétiques dans le tertiaire en chiffres Kingspan France a compilé les chiffres des consommations d’énergie des bâtiments du secteur tertiaire issues des données de l’Ademe, de France nation Verte et du ministère de la transition écologique : - Le tertiaire compterait 16 % de passoires thermiques (DPE classés de F à I). - 56 % des bâtiments tertiaires ont été construits avant 1980. - 37 % de la consommation énergétique du tertiaire est d’énergie fossile. - La consommation énergétique dans le tertiaire a diminué de 22 % en moyenne depuis 2019. - 68 % du parc tertiaire est concerné par le décret tertiaire. l INDUSTRIE Rockwool prévoit la construction d’une deuxième usine en Angleterre Le fabricant d’isolants en laine de roche a annoncé la signature d’un contrat d’achat d’un terrain de 46 hectares au nord est de Birmingham, sur le site de Peddimore. Une nouvelle usine ayant recours à une technologie de fusion électrique devrait y être construite. L’objectif : augmenter la capacité d’approvisionnement au Royaume-Uni et en Irlande. l MARCHÉ Sur neuf mois, Sika a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 5,5 % Malgré une conjoncture économique complexe, le groupe suisse poursuit sa croissance grâce notamment à sa stratégie d’acquisition. Cette dernière y participe pour 8,1 %. Les activités du groupe, qui fabrique des mortiers, colles, produits d’isolation et d’étanchéité, se portent particulièrement bien dans la zone Amérique où les ventes ont progressé de 12,2 %. En Europe Moyen Orient et Afrique, elles ont augmenté de 9 %. Il n’y a qu’en Asie-Pacifique que l’on observe une baisse de 4,7 % en raison notamment de la crise immobilière en Chine. Pour rappel, Sika a réalisé en 2023 la plus grosse acquisition de son histoire en rachetant MBCC, ancienne filiale du groupe allemand BASF à un fonds d’investissement. Les objectifs pour 2024 prévoient une augmentation des ventes de 6 %. l CHALEUR L’exposition aux ICU varie selon certains critères L’Insee vient de publier une évaluation des niveaux d’expositions aux îlots de chaleur urbains (ICU) des habitants de neuf grandes villes de France. Quels sont les quartiers les plus sujets à ce phénomène et quelles populations sont particulièrement affectées, selon leur niveau de vie ? On le sait, il fait plus chaud en ville qu’à la campagne. Mais au sein même des zones urbaines, des différences parfois notables se font sentir. « Certains quartiers sont davantage exposés aux îlots de chaleur en raison notamment de différences de densité, de caractéristiques des bâtiments, de végétation et de niveaux d’activité humaine », rappelle l’Insee. Les centres notamment y sont très sensibles et ses habitants peuvent donc en être particulièrement affectés. Or, ce lieu de résidence est souvent lié aux revenus. C’est pourquoi, « la relation entre niveau de vie et exposition aux îlots de chaleur découle principalement de l’organisation spatiale des villes ». Qui n’est pas partout pareil. Ainsi, parmi les villes étudiées, deux configurations apparaissent. « À Paris, Bordeaux, Lille et Nantes, les ménages les plus aisés et les plus modestes habitent plus souvent en centre-ville que les ménages aux revenus médians. Dans ces villes, ce sont donc à la fois les ménages les plus aisés et les ménages les plus modestes qui sont les plus exposés au phénomène d’îlots de chaleur urbains. Cette surexposition des ménages les plus aisés est la plus marquée à Paris, où les 30 % des ménages aux niveaux de vie les plus élevés sont plus exposés que ceux aux niveaux de vie médians. » À Lyon, Marseille, Montpellier et Strasbourg, c’est l’inverse car les ménages aisés vivent plus souvent en périphérie. Plus le niveau de vie des habitants est faible, plus ils sont exposés aux îlots de chaleur. En outre, trois grandes tendances ressortent de cette étude : - les ménages les plus aisés vivent dans des quartiers plus verts (partout) et moins denses (sauf à Paris) ; - les ménages aisés sont parfois parmi les plus exposés, en partie en raison de l’ancienneté des logements ; - les ménages pauvres disposent de moins de moyens d’adaptation face aux fortes températures. l
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