ACTUALITÉS 10 EN BREF ÉTANCHÉITÉ.INFO #85 MARS 2025 COLMAR Rénovation cool roof de la toiture d’un entrepôt pharmaceutique Le CERP Rhin Rhône Méditerranée, spécialisé dans les activités de répartition pharmaceutique, s’est lancé dans une vaste opération de rénovation de ces cinq entrepôts de Colmar. Le premier est achevé. L’étanchéité bitumineuse vieillissante a été déposée et remplacée par une membrane synthétique à fort indice de réflectance solaire (115). Ce choix de produit (Renolit Alkorpan), prescrit par l’architecte Pierre Brugnoni de HBI & Hêtre architecture, vise à renforcer la performance thermique du bâtiment et notamment à maintenir une température contrôlée à l’intérieur, nécessaire pour assurer des conditions de stockage satisfaisantes pour les produits pharmaceutiques. l © Renolit HÔPITAL 50 000 m2 d'étanchéité asphalte sur le CHU de Nantes Sur l'un des chantiers de santé les plus grands d'Europe, l'étanchéité doit résister à toutes les épreuves. D'où le choix d'un procédé mixte bitume + asphalte. 35 000 m², soit huit bâtiments, sont également isolés. La mise en œuvre a été confiée à l'entreprise Smac. Une trentaine d'intervenants y opère. Sur l'élément porteur en béton sont rapportés un pare-vapeur, une épaisseur d'isolant de 140 mm en polyuréthane en deux couches (100 (Knauf Thane ET Se) +40 (Knauf AsfalThane, adapté à une pose sous asphalte)) avec joints croisés, une feuille d'étanchéité bitumineuse puis l'asphalte. « Ce dernier est préparé dans notre usine à Rennes puis transporté sur le chantier par un camion spécialisé qui maintient la matière à une température adéquate pour qu’elle reste chaude. Pour l'application, nous utilisons des malaxeurs, machines spécialement conçues pour garantir que l'asphalte conserve sa température, qui est d'environ 200 degrés », explique Anas Sadki, conducteur de travaux principal pour l'entreprise. l ETUDE Rénovation BBC des copropriétés : dans plus de trois-quarts des cas, les toitures sont concernées Effinergie publie une étude sur la rénovation basse consommation des copropriétés. Elle reste encore rare : pas plus de 4 % des bâtiments engagés le sont dans un objectif d’atteindre les niveaux BBC Effinergie rénovation. Lorsque c’est le cas, les toitures représentent l’un des principaux postes d’intervention. « La rénovation basse consommation des logements concerne principalement le parc social (95 %). La rénovation des copropriétés représente un gisement potentiel mais ce marché demeure aujourd’hui marginal et nécessite d’être accompagné et valorisé », constatent les auteurs de l’étude. Pour mieux le comprendre, l’organisme s’est penché sur 138 copropriétés rénovées au niveau basse consommation (10 000 logements). « Les copropriétés étudiées sont principalement construites en béton (68 %), matériau majoritairement utilisé dans les années 1960, période constructive la plus représentée dans notre échantillon. En parallèle, les autres opérations sont en pierres (11 %), parpaings (10 %) et briques (7 %). Plus des deux tiers des bâtiments possèdent des toitures-terrasses en béton (69 %), le reste des opérations possédant des combles (20 %) ou des rampants (8 %). » 77 % des copropriétés rénovées à basse consommation ont bénéficié d’une intervention sur les toitures (tous types confondus). Il s’agit, en grande majorité (94 %), de la mise en œuvre d’une isolation réalisée soit avec du plastique alvéolaire (55 %), soit de la laine minérale (39 %). « Sur un échantillon plus restreint de copropriétés (n = 90) dont la performance avant travaux est connue, la résistance thermique initiale (2,1 m².K/W) est renforcée pour atteindre une valeur de 5,9 m².K/W après travaux. » Certains points de vigilance ont également été mis en lumière permettant d’identifier les écarts entre performance théorique et performance mesurée. Parmi eux sont notamment citées l’absence d’isolation de l’acrotère et la mauvaise gestion du relevé d’étanchéité (enseignements tirés de l’étude menée par Enertech et Muriel Dupret pour le compte de Rénovons collectif). l
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