Etanchéité.Info - Numéro 85 - Mars 2025

COURTAGE D’ASSURANCE POUR LES PROFESSIONNELS DE L’ÉTANCHÉITÉ, DU BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS UN COURTIER INDÉPENDANT À TAILLE HUMAINE Courtage Technique du Bâtiment 73 Bis rue du Maréchal Foch CS 10501 - 78007 VERSAILLES CEDEX Tél. : 01 39 23 38 38 Email : contact@ctb-assurance.com Une marque de TESSON DE FROMENT SAS au capital de 11 031 134 € 384 714 655 RCS La Roche sur Yon n° ORIAS : 07 012 258 Notre cabinet reste à votre disposition afin d’étudier la solution la mieux adaptée à vos besoins, vos activités d’étanchéité ainsi que d’enveloppe du bâtiment. TÉMOIN 45 CHARLES ANDRÉ ÉTANCHÉITÉ.INFO #85 MARS 2025 termes d’utilisation des matériaux, car il n’y a par essence pas de mur, et d’énergie, car il n’y a pas de chauffage ni de système de refroidissement. E.I. Et la Métropole ? C.A. Nous collaborons avec elle et les collectivités, avec le soutien de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise (AGAM), pour évaluer les marges de manœuvre dont nous disposons au regard du PLUi. Par exemple, nous travaillons sur la possibilité d’apporter des dérogations sur les hauteurs de bâtiment imposées pour y installer les équipements nécessaires à l’accessibilité d’une toiture comme les garde-corps. E.I. Le photovoltaïque ou la végétalisation en toiture sont-ils des options possibles ? C.A. Bien sûr. Nous avons parlé du rôle social des toitures-terrasses mais elles peuvent également remplir des fonctions de production d’énergie ou de rétention des eaux pluviales. Imposer 80 % d’accessibilité signifie qu’il reste 20 % qui peuvent être exploités différemment, notamment grâce à ces solutions. Mais là encore, pas n’importe lesquelles. Par exemple, toutes les toitures ne sont pas optimales pour l’installation de végétalisation. Si elles sont en R+15, elles sont invisibles pour les riverains et risquent de ne pas supporter la forte exposition au soleil et aux vents. Le référentiel impose également un minimum de 20 cm d’épaisseur de substrat pour garantir une végétalisation de qualité et des capacités de rétention d’eau satisfaisantes. Chaque projet et chaque usage de toiture doivent donc être étudiés en amont pour obtenir de vrais résultats, bénéfiques pour les usagers et le quartier. E.I. Nous avons parlé du logement. D’autres typologies d’ouvrages sont-elles concernées ? C.A. Oui évidemment. Les écoles notamment. Plusieurs sont déjà sorties de terre et disposent de cours en toiture, répondant ainsi aux besoins de densification. Dans le tertiaire, la majorité des locaux étant climatisée, les toitures sont souvent réservées à ces équipements techniques. Là encore, une évolution pourrait permettre d’apporter confort et usages supplémentaires à ces bâtiments. E.I. Réfléchir aux usages partagés entre plusieurs bâtiments est-il envisagé ? C.A. Oui mais cette question nécessite des moyens de gestion qui n’existent pas encore à ce jour. Les solutions restent à inventer. L’avantage de travailler sur un projet de long terme, c’est que nous bénéficions de nos propres retours d’expérience et pouvons améliorer nos cahiers des charges au fur et à mesure, appliquer de nouvelles solutions, identifier les problèmes récurrents ou plus ponctuels… Rien n’est figé. E.I. L’usage des toitures-terrasses est-il également envisagé en rénovation ? C.A. L’opportunité est étudiée mais l’opération est complexe à la fois techniquement et financièrement, car le bâtiment n’a pas été prévu pour. Quand les logements sont en copropriété, il faut également convaincre des copropriétaires qui n’ont pas les mêmes intérêts, les mêmes moyens… E.I. À quel stade en est aujourd’hui l’avancée du projet dans sa globalité ? C.A. Il reste encore une quinzaine d’années de travaux ! À ce jour, ont été réalisés 50 % des 19 000 logements neufs prévus, 85 % des 7 000 logements réhabilités, 75 % du million de m² de bureaux, 75 % des 270 000 m² de commerces, 50 % des 200 000 m² d’équipements publics et 40 % des 40 hectares d’espaces verts et publics. l

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