TECHNIQUE 26 DÉCRYPTAGE ÉTANCHÉITÉ.INFO #86 JUIN 2025 CHANTIER La protection des éléments porteurs en bois en phase provisoire Le bois est un matériau particulièrement sensible à l’eau. En cours de chantier, si le complexe d’étanchéité n’est pas mis en œuvre directement à l’avancement de la pose de l’élément porteur en bois, panneaux à base de bois ou CLT, ces derniers risquent d’être exposés aux intempéries. Pour l’éviter, des mesures de protection doivent être prises. ADELINE DIONISI BIBLIOGRAPHIE Les référentiels applicables La réalisation des complexes d’étanchéité sur élément porteur en bois et panneaux dérivés du bois relève du NF DTU 43.4. « Mais il n’est plus adapté aux pratiques actuelles. À sa rédaction en 1985, les ouvrages étaient de petites tailles contrairement à aujourd’hui. En outre, de nouveaux produits, non visés par la norme, sont arrivés sur le marché. Il s’agit particulièrement de la généralisation du CLT », précise François Michel, directeur technique de la Chambre syndicale française de l’étanchéité (CSFE). Leurs Avis techniques renvoient au cahier du CSTB n°3814 « Étanchéité de toitures-terrasses sur élément porteur en panneaux structurels bois faisant l’objet d’un Avis Technique ou d’un Document technique d’application » qu’il convient alors de consulter pour connaitre les dispositions à prendre pour protéger le bois en phase provisoire. Les préconisations décrites ci-dessous sont issus de ce cahier. Le Groupe spécialisé 5.2 (GS 5.2) de la Commission chargée de formuler les Avis techniques (CCFAT) devrait produire dans les mois qui viennent un document intégrant les nouvelles dispositions constructives relatives à la protection en phase provisoire du bois, des panneaux à base de bois et des panneaux structuraux CLT utilisés comme élément porteur en terrasse avec étanchéité. L’objectif dans un premier temps : les intégrer dans les Documents techniques d’application (DTA) puis, à terme, mettre à jour le NF DTU 43.4. PRODUITS Les solutions de protection Il existe deux types de solution temporaire pour éviter le contact prolongé de l’élément porteur en bois ou en CLT avec l’eau. La première consiste à installer une charpente couverte créant comme un parapluie tout au long des travaux. Efficace, elle n’en est pas moins coûteuse. Lui est souvent préférée la mise en œuvre d’un écran souple composé de lés fixés sur les panneaux structuraux. Chantier de l’ensemble tertiaire en bois Arboretum à la Défense (Leclercq associés, Nicolas Laisné Architectes, DREAM, Saguez & Partners et Huber et Roy Architectes) © SNA
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