Etude d’impact des procédés réflectifs de toiture 18 juin 2024 56 5.3. Cas particuliers 5.3.1. Impact de l’isolation de la toiture Les graphiques ci-dessous présentent l’évolution des besoins de climatisation suivant trois niveaux de performances thermiques du bâtiment pour un climat contemporain : o Bâtiment neuf (prestations RE2020) o Bâtiment existant o Bâtiment existant avec toiture réhabilitée (20cm LdR) • Un bâtiment existant dont la toiture a été isolée présente des besoins de climatisation plus faibles pour des couvertures plus sombres. Pour ces configurations la résistance thermique en toiture atténue les variations du flux thermique. Une faible isolation du reste de l’enveloppe et une plus importante perméabilité à l’air vis-à-vis d’une construction neuve expliquent également des besoins plus faibles. La tendance s’inverse avec une élévation du SRI. Plus la réflectivité de la toiture est importante, moins la résistance thermique n’a d’influence sur les variations du flux thermique en toiture. • L’impact d’une toiture « cool roof » est plus important pour le cas d’une toiture faiblement isolée (cf courbes orange) • L’isolation thermique de la toiture est contre-productive pour le rafraichissement lorsqu’on a recours à une toiture fortement réflective. La résistance thermique de la toiture réduit la possibilité d’évacuer la chaleur par la toiture.
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