Etude d’impact des procédés réflectifs de toiture 18 juin 2024 9 3.2. Limites de l’étude • Cas d’étude Pour la réalisation de cette étude, il a été nécessaire de figer le comportement thermique des bâtiments modélisés (apports internes, occupation, inertie du mobilier, ventilation mécanique et naturelle, gestion des occultations, …). Il s’agit donc de modèles numériques réalisés suivant des données spécifiques et qui ne permettent pas de généraliser les conclusions à tous les types de bâtiments. Les bâtiments industriels et commerciaux notamment ont presque autant de mode de fonctionnement qu’il existe de bâtiment. Par exemple un bâtiment industriel peut aussi bien être un bâtiment de stockage qu’un bâtiment intégrant des lignes de production avec de forts apports internes. Un bâtiment commercial peut être un magasin de prêt-à-porter, un hypermarché, un espace de vente automobile, … Pour chaque projet, les gains thermiques doivent donc être calculés par un BET, ou par toute autres entités (MOA, architecte, entreprise…) disposant de capacités d’étude nécessaires. • Vieillissement du procédé Cette étude ne prend pas en compte la dégradation de la réflectivité due à l’encrassement de la toiture. Une étude est en cours de réalisation par le CSTB pour évaluer l’impact de l’encrassement sur la réflectivité de la toiture, avec ou sans entretien. • Effet d’îlot de chaleur urbain (ICU) Les simulations sont réalisées à l’échelle du bâtiment uniquement. L’étude ne porte pas sur l’impact des procédés réflectifs sur l’effet d’îlots de chaleurs urbains.
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