Règles professionnelles - Mars 2010

………………………………………………………………………………………………………..… RP SEL PI 43/70 Ed 02 : mars 2010 Ils peuvent recevoir des couches de finition éventuellement renouvelables au titre de l’entretien : couche décorative, d’usure, contribuant à réduire la glissance ou permettant d’accepter des sollicitations mécaniques ou chimiques particulières, par exemple celles engendrées par l’utilisation publique ou collective des locaux. 7.3 PROTECTIONS COLLÉES 7.3.1 PROTECTION DURE COLLÉE Cette protection est constituée d'éléments durs (carreaux céramiques ou dalles de pierre) collés directement sur le S.E.L. Les règles définissant les supports admissibles dans ce cas ainsi que le choix des éléments constitutifs de la protection dure collée et la mise en œuvre de ces derniers sont définies par le NF DTU 52.2 (indice de classement P61-204) : Pose collée des revêtements céramiques et assimilés – Pierres naturelles. Le dossier technique du procédé devra spécifier : • le S.E.L. et son mode d'exécution, en particulier le mode de finition en cas de finition sablée pour pose d’un carrelage collé (la nature du sable, son degré de siccité, sa granulométrie, la quantité à mettre en œuvre,…) • les délais de mise en œuvre de la protection collée, • les mortiers-colles retenus. Note : il est rappelé que la pose collée n’est autorisée que pour les locaux de classe P3 au plus au sens du classement des locaux en vigueur. 7.3.2 PROTECTION SOUPLE COLLÉE Ce mode de protection n’est pas visé par le présent document. 7.3.3 PROTECTION PAR SOLS COULÉS EN RÉSINE Ce mode de protection n’est pas visé par le présent document. 7.4 PROTECTION DURE SCELLÉE DÉSOLIDARISÉE Ce type de protection est constitué par tous les ouvrages mentionnés au chapitre 7 de la norme DTU 52.1-partie 1 (indice de classement P61-202-1). Dans les conditions décrites dans ce document, elle est posée sur une couche de désolidarisation constituée par une nappe drainante faisant l’objet d’un Avis Technique, ou simplement par un voile non-tissé d’au moins 150 g/m2 surmonté d’un film synthétique d’au moins 100 micromètres d’épaisseur. Les joints périphériques du mortier et du revêtement sont réalisés conformément aux prescriptions du chapitre 6.7 - Revêtements de sol scellés / exécution de l’ouvrage / joints - de la norme DTU 52.1partie 1 (indice de classement P61-202-1). Ils ont une largeur d’au moins 3 mm. Des joints de fractionnement de 5 mm au moins sont réservés à la pose sur la totalité de l’épaisseur. Ils sont obturés par recours à un mastic de dureté Shore A supérieure à 60. Ils délimitent des surfaces continues de 40 m2 au plus. Note : les joints sciés ne sont pas autorisés.

RkJQdWJsaXNoZXIy NTkwMzk=