Règles professionnelles - Mars 2010

………………………………………………………………………………………………………..… RP SEL PI 50/70 Ed 02 : mars 2010 C.2.2 CAS DES SUPPORTS CARRELÉS La conservation d’un revêtement carrelé n’est envisagée que dans le cas des revêtements collés ou scellés en adhérence, à l’exclusion des revêtements scellés désolidarisés qui, pour des raisons essentiellement sanitaires, doivent être déposés. Note importante : le revêtement constitué par la pose du S.E.L. sans dispositions particulières ne cachera pas le spectre des joints du carrelage existant conservé, qui réapparaîtra en conséquence dans l’ouvrage fini. Il est possible de s'affranchir de la dépose totale d’un revêtement collé ou scellé en adhérence sous réserve d'une étude préalable ayant pour objet d'apprécier l'aptitude du support à recevoir le nouveau S.E.L. Cette étude préalable est réalisée selon les dispositions du cahier du CSTB n° 3529_V2 de mai 2006 - §A1. C.2.3 CAS DES SUPPORTS À BASE DE BOIS Il est possible de s'affranchir de la dépose totale sous réserve d'une étude préalable ayant pour objet d'apprécier l'aptitude du support à recevoir le nouveau S.E.L. Elle porte successivement sur les points suivants : • satisfaction aux conditions préalables ci-dessous, • état et flexibilité du plancher existant, • fixation du plancher existant à son support. C.2.3.1 CONDITIONS PRÉALABLES L’application d’un S.E.L. sur plancher à base de bois est exclue sur vide sanitaire. La sous - face du plancher est ventilée. Ne sont visés que les locaux classés EA – EB – EB+ privatifs et d’usage classé P3 au plus (les salles d’eau des logements privatifs et hôtels par exemple). Les autres locaux humides sont exclus. L’application d’un S.E.L. sur plancher à base de bois n’est admise en rénovation que sur panneaux dérivés du bois, sachant en outre que la condition de flèche ci-dessous impliquera dans la plupart des cas l’exécution d’un plancher de doublage. C.2.3.2 FLEXIBILITÉ ET AUTRES DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES À UN SUPPORT À BASE DE BOIS Les caractéristiques du plancher à revêtir doivent répondre aux exigences du DTU 51.3 (indice de classement P63-203) et leur flèche active doit être inférieure à : 1/600 ème de la portée dans le cas d’un carrelage rapporté sur le S.E.L., 1/400 ème de la portée dans le cas d’un S.E.L apparent. Un examen visuel permet le repérage, par pièce : • des affaissements, • des lames manquantes ou mal fixées, • de l'état des joints entre les lames ou entre panneaux. Si aucun défaut n'est constaté lors de l’étude préalable, un plancher existant en panneaux dérivés du bois peut être conservé. Un plancher en lames de bois devra être doublé par des panneaux dérivés du bois. Si des défauts sont constatés, les lames mal fixées, affaissées ou manquantes ainsi que les joints ouverts sont repérés pour être traités avant doublage.

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