RP SEL Rampes parking 42/52 Ed 01 : mai 2012 B.3 DOCUMENTS PARTICULIERS DU MARCHÉ (DPM) COORDINATION AVEC LES AUTRES CORPS D’ÉTAT B.3.1 DONNÉES ESSENTIELLES À PRÉCISER DANS LES DPM - TENEUR DES DPM La composition de l’élément porteur, notamment s’il s’agit de bacs collaborants, des ouvrages rapportés et des parois verticales, est fixée par les Documents Particuliers du Marché, qui doivent en comporter un plan. Ce plan, avec les coupes nécessaires, doit être établi en conformité avec les principes et prescriptions des présentes Règles Professionnelles. Les DPM doivent en outre comporter au moins les indications suivantes : - la désignation des rampes à revêtir, en précisant pour chacune d’elles si le revêtement est directement circulé ou sous protection par dalle béton, - l’état de surface du support béton de la rampe qui doit correspondre à l’état « lissé » du NF DTU 21, - la nature fibrée ou non du béton, - la cohésion superficielle de 1,5 MPa du béton avant et après préparation, - le bullage admissible E (1-1- 0) des relevés en béton coffrés, - la pente et rayons de courbure des bas et haut de rampe, - la présence ou non de chasse-roues, - la réalisation d’un ressaut en haut de rampe (schéma 11 - détail3), - le type de véhicules, - l’emplacement et les dimensions des évacuations d’eau (siphons et caniveaux), - l’emplacement et les dimensions des pénétrations diverses, - les ouvrages à déposer (chape de protection de l’étanchéité,…). Au vu de ces documents, l’entrepreneur soumet au Maître d’Oeuvre sous chacun des délais prescrits par le marché ou arrêtés d’un commun accord entre les parties, les plans et dessins de détails des ouvrages d’étanchéité. Le Maître d’Oeuvre transmet ces plans et dessins aux entrepreneurs intéressés afin qu’ils en tiennent compte dans leurs études d’exécution et donne son accord à l’entrepreneur d’étanchéité. B.3.2 ÉTAT DU SUPPORT L’entrepreneur doit s’assurer avant de commencer ses travaux sur chantier, que le gros œuvre, les supports et les formes satisfont pour ce qui est apparent, aux plans et dessins de détails visés comme il est dit au § B.3.1 ci-dessus, qu’ils sont débarrassés de tous engins et dépôts de chantier, qu’ils présentent une surface propre, dure et cohésive, un taux d’humidité acceptable, conformément aux prescriptions des présentes Règles. S’il n’en est pas ainsi, il avise le Maître d’Oeuvre, au plus tard à la date fixée comme début d’exécution sur chantier des travaux d’étanchéité. Les défauts de pente, courbures ou d’état de surface du support, sa cohésion insuffisante, le nonrespect des tolérances de planimétrie, les imperfections de la géométrie des ouvrages particuliers ne permettant pas une exécution des revêtements d’étanchéité en conformité avec les prescriptions des présentes Règles Professionnelles, nécessitent des reprises d’ouvrage qui ne sont pas à la charge de l’entreprise d’étanchéité. Dans le cas où le support contient des produits susceptibles de compromettre la conservation ou l’adhérence des revêtements d’étanchéité (huiles de décoffrage, produits de cure…), cette circonstance doit être signifiée à l’entreprise d’étanchéité et des dispositions particulières sont alors prises, faute de quoi l’entreprise d’étanchéité ne pourra être tenue responsable des conséquences de ce manquement.
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