RP Protection par Platelage en bois 46 / 48 Ed 01 : juin 2017 Conformément à la norme NF EN 1991-1-1, la vérification à l’Etat Limite Ultime (ELU – résistance) pour la charge concentrée est réalisée de manière séparée. La charge concentrée ne doit pas être combinée avec des charges uniformément réparties ou avec d’autres actions variables. Par ailleurs, l’approche choisie dans le présent document considère que les platelages sont un revêtement extérieur de protection de l’étanchéité et qu’ils n’ont pas de rôle structurel. La défaillance de la résistance locale sous charge concentrée ne conduit pas à un risque majeur pour les personnes et n’impacte en rien la structure. Dans ce cas, la norme NF EN 1990 autorise un ajustement du niveau de fiabilité requis par une réduction des coefficients partiels sur les actions. Compte tenu de l’usage, par analogie avec les planchers, nous retenons l’approche de la norme NF EN 12871, soit l’introduction d’un coefficient de réduction kred, pour la vérification de résistance sous charge concentrée. Ainsi, la sollicitation Ed, selon le cas vérifié, s’écrit : à l’Etat Limite Ultime (ELU – résistance) : = × + × (pour la charge uniformément répartie) = × × (pour la charge concentrée) avec : = 1,35 = 1,50 à l’Etat Limite de Service (ELS – déformation) : = + (pour la charge uniformément répartie) = + (pour la charge concentrée) Les calculs sont menés de manière analytique selon un calcul standard de poutre droite, à la fois : en appui simple sur deux appuis (charge appliquée au milieu de la portée dans le cas de la charge concentrée), en console avec porte-à-faux de 75 mm (charge appliquée en bout de console dans le cas de la charge concentrée). La valeur retenue de dimensionnement est la valeur la plus défavorable entre ces deux cas de charges spécifiques. NOTE : du fait de la nécessité de ménager des zones visitables de l’étanchéité, la réalisation de « caillebotis » avec lames ou lambourdes sur deux appuis est inévitable. Ce cas défavorable a été retenu pour l’ensemble des calculs afin de générer des sections de lames et lambourdes identiques sur l’ensemble de l’ouvrage. Enfin, pour les lames, l’entraxe théorique ainsi calculé peut être majoré de 25 mm pour prendre en compte de manière forfaitaire le semi encastrement aux appuis induit par les fixations (rigidité en rotation de la fixation par vis) et les longueurs d’appuis réelles (50 mm minimum). B.4 CHOIX DES COEFFICIENTS Compte tenu des hypothèses retenues (voir B.2 et B.3), les coefficients à utiliser pour la justification des éléments (lames et lambourdes) sont : pour la justification sous charge uniformément répartie (moyen terme) : coefficient de modification : kmod = 0,65 ; coefficient de déformation : kdef = 2 ; coefficient « quasi-permanent » : 2 = 0,3 pour la catégorie d'usage A et 0,6 pour les catégories d'usage C1 et D1 ; pour la justification sous charge concentrée (court terme) : coefficient de modification : kmod = 0,7 ;
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