Règles professionnelles Parking Asphalte

Toitures-terrasses sans isolation thermique accessibles aux véhicules - Étanchéité par systèmes à base d’asphalte Règles professionnelles 33 Toitures-terrasses sans isolation thermique accessibles aux véhicules - Étanchéité par systèmes à base d’asphalte Règles professionnelles 32 Consommation primaire d’accroche 8.4.2 Complexes d’étanchéité Un exemple de PAQ figure en annexe G. 8.4.2.1 Complexes asphaltes 8.4.2.1.1 Revêtement en indépendance Le recouvrement entre lés de la couche d’indépendance est compris entre 0,05 m et 0,20 m. 8.4.2.1.2 Revêtement en semi-indépendance Le primaire d’accrochage est appliqué sur le support propre et sec, au rouleau, à la brosse ou à l’airless avec une consommation comprise entre 100 et 250 g/m². Les manques seront repris et les excès enlevés à l’aide d’un rouleau mousse. Pendant le temps de séchage, toute circulation est interdite. Le recouvrement entre lés de la couche de semi-indépendance est compris entre 0,05 m et 0,20 m. 8.4.2.2 Complexes mixtes La mise en œuvre des différents constituants du revêtement définis dans la fiche procédé (voir annexe D) est réalisée conformément aux paragraphes ci-après. 8.4.2.2.1 Mise en œuvre du primaire d’accrochage Il est appliqué sur le support propre et sec, au rouleau, à la brosse ou à l’airless, avec une consommation comprise entre 100 et 250 g/ m². Les manques seront repris et les excès enlevés à l’aide d’un rouleau mousse. Pendant le temps de séchage, toute circulation est interdite. 8.4.2.2.2 Revêtement en adhérence Sur le primaire d’accrochage sec, préalablement appliqué sur le support en maçonnerie, chaque feuille est déroulée à sec et positionnée sur le support en respectant la largeur des recouvrements longitudinaux (minimum 8 cm) et transversaux (minimum 15 cm) et en faisant en sorte que les croisements de recouvrements soient réalisés en T (avec un décalage d’au moins 30 cm ; la superposition de 4 feuilles à un recouvrement étant interdite). Chaque feuille est ensuite réenroulée puis soudée au chalumeau en adhérence totale en chauffant à la flamme sa face inférieure jusqu’à obtention d’un bourrelet de liant débordant en lisière sur toute sa longueur (en son absence, on doit vérifier la fermeture du joint, à l’aide d’une spatule par exemple). A l’avancement du soudage, la feuille est marouflée sur toute sa largeur, afin de ne pas emprisonner d’air en dessous. Des coupes biaises doivent être faites au droit des croisements ; elles sont ensuite chanfreinées à la spatule chaude. 8.4.2.2.3 Revêtement en semi-indépendance 8.4.2.2.3.1 Cas de la semi-indépendance avec feuille à semiindépendance intégrée Sur le primaire d’accrochage sec, préalablement appliqué sur le support en maçonnerie, chaque feuille est déroulée à sec et positionnée sur le support en respectant la largeur des recouvrements longitudinaux (minimum 6 cm) et transversaux (minimum 15 cm) et en faisant en sorte que les croisements de recouvrements soient réalisés en T (avec un décalage d’au moins 30 cm ; la superposition de 4 feuilles à un recouvrement étant interdite). Chaque feuille est ensuite réenroulée puis les joints longitudinaux se font avec ou sans soudure selon les spécifications établies par le concepteur du procédé. Dans le cas où les recouvrements longitudinaux sont réalisés avec ou sans soudure, les dispositions de mise en œuvre sont définies dans la fiche système (Annexe D). Les joints d’abouts sont soudés au chalumeau après l’élimination éventuelle de ce qui permet de créer la semi-indépendance. Des coupes biaises doivent être faites au droit des croisements ; elles sont ensuite chanfreinées à la spatule chaude. 8.4.2.2.3.2 Cas de la semi-indépendance avec écran perforé Sur le primaire d’accrochage sec, préalablement appliqué sur le support en maçonnerie, l’écran perforé de semi-indépendance (cf. paragraphe 8.1.4.2.3) est déroulé à sec et bord à bord (le recouvrement entre lès de la couche de semi-indépendance est facultatif) ; en périphérie de la terrasse et autour des émergences, l’écran est interrompu à 50 cm environ des reliefs. Ensuite, chaque feuille d’étanchéité est soudée en plein, en respectant la largeur des recouvrements longitudinaux (minimum 6 cm) et transversaux (minimum 15 cm) et en faisant en sorte que les croisements de recouvrements soient réalisés en T (avec un décalage d’au moins 30 cm ; la superposition de 4 feuilles à un recouvrement étant interdite). Des coupes biaises doivent être faites au droit des croisements ; elles sont ensuite chanfreinées à la spatule chaude. 8.4.2.1 Mises en œuvre de l’asphalte 8.4.2.3.1 Dispositions communes → La température du support direct de l’asphalte doit être ≥ +2°C. → La température extérieure lors de l’application doit être ≥ +5°C. → La mise en œuvre de l’asphalte doit être interrompue en cas de pluie, de neige ou de brouillard. → Le profil des asphaltes coulés est fonction du support. L’asphalte en soi ne permet pas de corriger la pente du support ou de réduire une flache. → Des règles métalliques qui servent de butée permettent d’obtenir l’épaisseur moyenne voulue. → Le traitement des joints entre deux bandes d’asphalte coulé fait l’objet d’un soin tout particulier. → La liaison est obtenue par préchauffage du bord de la bande précédemment coulée recouverte avec de l’asphalte chaud, puis par repressage et lissage à la palette. → D’une manière générale, les joints de deux couches d’asphalte superposées doivent être décalés d’au moins 0,10 m. → Lorsqu’une grille de verre est nécessaire entre deux couches d’étanchéité, le recouvrement entre lés de grille de verre est compris entre 0,05 m et 0,20 m. → L’application de l’asphalte peut être manuelle ou mécanisée. 08. Ouvrages d’étanchéité en partie courante 08. Ouvrages d’étanchéité en partie courante 100g/m² et 250g/m² entre Annexe D Disposition de mise en œuvre

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