RÈGLES PROFESSIONNELLES - S.E.L. BALCONS ET PLANCHERS SUR ESPACES NON CLOS Le dimensionnement des ouvrages particuliers et le mode d'exécution de leur étanchéité sont décrits dans les NF DTU, notamment les NF DTU 20.12, 43.1 et 43.5, sauf dispositions dérogatoires énoncées ci-après. 11.1 RELEVÉS 11.1.1 ÉTANCHÉITÉ Les reliefs y compris les seuils, reçoivent le S.E.L. relevé sur une hauteur au moins égale à celle prescrite dans les Normes/DTU pour former un revêtement qui peut rester sans protection. Dans le cas général d'un ouvrage de pente comprise entre 1 et 5 %, cette hauteur Ht est au minimum de 10 cm au-dessus du niveau circulé, à l'exception des seuils accessibles aux personnes à mobilité réduite (voir 11.6.2). Les règles de constitution minimale visées au 10.8 s'appliquent également aux ouvrages particuliers. Aux raccordements avec ces ouvrages, le S.E.L. est renforcé par une armature, armature obligatoire lorsque les matériaux constitutifs du support sont de nature différente (par exemple, mortier et béton), sauf dans le cas des scellements particuliers (voir 11.7). Le primaire est alors adapté au type de support rencontré. Dans le cas d’ouvrages préfabriqués monolithiques en béton armé (exemple : gradins, marches d’escalier), l’armature n’est pas obligatoire. La largeur de ce renforcement est au minimum de 5 cm de part et d'autre de la ligne de raccordement, sauf dispositions particulières mentionnées aux articles précédents. Les reliefs comportent à la partie supérieure du relevé un ouvrage ou dispositif qui empêche les eaux de ruissellement ou de rejaillissement de s'introduire derrière le relevé d'étanchéité : • engravure réalisée par l'entreprise applicatrice du S.E.L. (voir figures 3 et 8) ; • becquet ou bandeau formant larmier, bande de solin métallique (voir figure 4) ; • écran continu, rapporté, démontable dans la hauteur du relevé, les fixations de l'écran étant disposées au-dessus du relevé, défini dans le NF DTU 43.3 P1-1. Cas particulier de relevé sans dispositif écartant les eaux de ruissellement (voir figure 6) : L’absence de dispositif est admise lorsque le relevé est réalisé sur béton de cohésion superficielle ≥ 0,5 MPa. Cette caractéristique est mesurée aux fréquences définies à l'article 14 et suivant le mode opératoire de l’Annexe G - G.1. Selon la nature du revêtement de façade, celui-ci peut assurer le rôle du dispositif empêchant les eaux de ruissellement ou de rejaillissement de s'introduire derrière le relevé d'étanchéité : • revêtement extérieur conforme au NF DTU 26.1 (voir figure 7) ; • revêtement d'imperméabilité I3 ou I4 défini dans le NF DTU 42.1 (voir figure 9) ; • système ITE (voir figures 5 et 10). 11.1.2 PROTECTION La protection des relevés (ou des retombées) n'est pas obligatoirement de même nature que celle de la partie courante. Lorsque la partie courante reçoit une protection dure collée ou désolidarisée, elle est obligatoirement fractionnée au pied des relevés par un joint d'au moins 0,5 cm obturé à l'aide d'un matériau résilient. NOTE 1 : dans tous les cas, si le S.E.L. nécessite une protection contre les U.V., les relevés et les retombées doivent recevoir la couche de protection nécessaire. NOTE 2 : une attention particulière sera portée, lors des travaux de rénovation, sur les règles de sécurité à appliquer en particulier sur la hauteur des garde-corps. 11 TRAITEMENT DES POINTS SINGULIERS SUR SUPPORT NEUF OU ANCIEN 2e édition janvier 2024 > 27 ‹ Retour sommaire ‹
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