RÈGLES PROFESSIONNELLES - S.E.L. BALCONS ET PLANCHERS SUR ESPACES NON CLOS La spécificité des constructions en montagne rend les travaux d'étanchéité particulièrement délicats. Dans les régions soumises à un climat de montagne, les ouvrages doivent être conçus et réalisés en tenant compte : • des écarts journaliers de température de surface et d'hygrométrie ; • des charges localisées ou réparties de neige et de glace ; • de l’érosion et des arrachements provoqués par des déplacements de la neige et de la glace ; • des phénomènes de siphonnage ; • des périodes réduites de l’année pendant lesquelles il est possible de construire et d'effectuer l’entretien. On considère généralement (mais pas exclusivement), de manière conventionnelle, comme soumis au climat de montagne, les bâtiments situés à une altitude supérieure à 900 m. Les DPM peuvent imposer les prescriptions du climat de montagne pour des bâtiments situés à une altitude inférieure à 900 m selon la spécificité climatique du site. 15.1 PROTECTION D’ÉTANCHÉITÉ Seules sont admises les protections dures collées, celles constituées par des dalles en béton, en bois ou par des caillebotis, posées sur plots. NOTE : les protections dures désolidarisées ne sont pas visées. 15.2 SUPPORTS EN RELEVÉ Seuls sont admis les reliefs en béton armé. 15.3 CONDITIONS D’APPLICATION (CONDITIONS CLIMATIQUES) - AMBIANCE (TEMPÉRATURE AMBIANTE ET DU SUPPORT) L'attention est attirée sur le risque de condensation sur le support en raison des conditions spécifiques du climat de montagne. En conséquence, l'applicateur du S.E.L. veillera tout particulièrement à ne pas l'appliquer sur un support dont la température n’excéderait pas d’au moins 3 °C celle du point de rosée. 15.4 APPLICATION EN PARTIE COURANTE - CONSTITUTION MINIMALE DE L’ÉTANCHÉITÉ Les revêtements sont de type SE1M lorsqu'ils sont non circulables, SE2M lorsqu'ils sont directement circulables et SE3M sous protection dure ou sous dalles sur plots. 15.5 TRAITEMENT DES POINTS SINGULIERS 15.5.1 RELEVÉS Dans le cas général, les reliefs reçoivent le S.E.L. relevé sur une hauteur d'au moins 20 cm au-dessus du niveau circulé. Le rejet d’eau devant le relevé est, habituellement, assuré par un bardage retombant. Les bandeaux ou becquets en béton ne sont pas admis. NOTE 1 : les profilés de rejet d'eau en rives sont obligatoirement métalliques. Ils sont fixés mécaniquement. NOTE 2 : l'atténuation de hauteur de relevé prévue au 11.6.3 au droit des seuils en travaux de rénovation, ne vise pas les travaux en climat de montagne. 15 SPÉCIFICITÉS LIÉES AU CLIMAT DE MONTAGNE 2e édition janvier 2024 > 59 ‹ Retour sommaire ‹
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