Synthèse de l'étude sur l'impact des procédés réflectifs - FFB - Juin 2024

MAJ 190624 4 Si les bâtiments sont uniquement climatisés et non chauffés, l’application d’un procédé réflectif peut s’avérer très bénéfique, notamment pour les configurations où les besoins de froid sont importants (par exemple, le bâtiment industriel ou commercial de l’étude). Pour les bâtiments existants climatisés et non chauffés dont la toiture est peu isolée, le revêtement réflectif peut s’avérer aussi intéressant qu’une réhabilitation avec isolation (ce qui ne sera pas le cas sur un bilan thermique total dans le cas d’un bâtiment chauffé et refroidi). À la vue des résultats sur le bâtiment peu isolé, on peut estimer que les gains de besoins froids engendrés seraient supérieurs pour des bâtiments très peu ou pas isolés. Les bénéfices projetés sur un climat à horizon 2050 (RCP8.5) sont accentués et détaillés dans la suite du rapport. Concernant les besoins de refroidissement, l’étude révèle que : → Une hausse de la réflectivité implique toujours une baisse des besoins de froid, → Moins la toiture est isolée, plus l’impact des procédés réflectifs est important sur la baisse des besoins de froid, → Les régions les plus chaudes (Marseille) présentent le gain le plus élevé, → Les gains sont faibles ou peu significatifs pour les usages et régions avec très peu de besoins de froid (exemple : Nantes et Paris en logements collectifs), → Les gains sont les plus importants pour les bâtiments de notre étude qui présentent les besoins de froid les plus élevés : le bâtiment commercial, et dans une moindre mesure, le bâtiment industriel, → Pour les bâtiments à plusieurs niveaux (exemple : logements et bureaux étudiés), le revêtement en toiture a un impact uniquement sur le niveau sous la toiture, il n’y a pas d’impact sur les niveaux inférieurs.

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