Synthèse de l'étude sur l'impact des procédés réflectifs - FFB - Juin 2024

MAJ 190624 5 Bilan thermique (hiver/été) : impact variable au cas par cas Le tableau suivant présente l’impact sur le bilan thermique total (hiver et été) de passer d’un SRI 5 à un SRI 115 pour les 4 usages de bâtiments et 3 fichiers météorologiques sur un climat contemporain : * Ecarts présentés entre deux valeurs de SRI « extrêmes » (1) Gains annoncés uniquement pour le dernier niveau sous toiture. Pas d’impact pour les niveaux inférieurs Les bénéfices projetés sur un climat à horizon 2050 (RCP8.5) sont accentués et détaillés dans la suite du rapport. Le bilan thermique entre les baisses des besoins de froid (climatisation) et les hausses des besoins de chauffage est variable suivant les configurations étudiées : → Pour les bâtiments dont les besoins de chauffage représentent a minima 75% des besoins totaux (ex : bureaux à Paris et Nantes), l’application d’un procédé réflectif en toiture peut s’avérer défavorable, → Pour les bâtiments dont les besoins de froid sont supérieurs à 30% des besoins totaux (bâtiments commerciaux par exemple), un revêtement réflectif s’avèrera positif sur le bilan global, → Pour les régions chaudes (Marseille), quel que soit l’usage, le bilan sera toujours en faveur des procédés réflectifs, → Pour les logements présentant une toiture légère (sans dalle béton), ces derniers sont plus sujets aux hausses de températures et apports solaires et l’application d’un procédé réflectif peut être intéressante dans certaines configurations, → Pour les bâtiments à plusieurs niveaux (exemple : logements et bureaux), le revêtement en toiture a un impact uniquement sur le niveau sous la toiture, il n’y a pas d’impact sur les niveaux inférieurs.

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