Etanchéité.Info - Numéro 81 - Mars 2024

RÉALISATION 32 ÉQUIPEMENT ÉTANCHÉITÉ.INFO #81 MARS 2024 SAINT-ÉTIENNE Voûte trois-en-un La rénovation de la toiture du Parc des Expositions de Saint-Étienne intégrait la mise en œuvre d’une nouvelle étanchéité, le remplacement des lanterneaux ainsi que la mise en œuvre d’une voûte de plus de 100 m de long pour améliorer le confort visuel, thermique et acoustique du site. ADELINE DIONISI © Kingspan Remplacer une voûte de 118 m de long et 6,5 m de large dont les plaques polycarbonate se déchaussaient lors de grand vent, rénover une étanchéité trop ancienne et remplacer 27 lanterneaux, répartis sur l’ensemble de la surface. Le tout sur une toiture concave de 9 000 m² avec élément porteur en bacs acier reposant sur une charpente métallique. Telles étaient les missions remplies par l’entreprise Smac et son sous-traitant / fournisseur Kingspan Light + Air pour la rénovation de la toiture du Parc des Expositions de Saint-Étienne. Côté étanchéité, « sur 400 m², nous avons déposé l’existant, là où l’étanchéité était abîmée, raconte Thierry Demont, chargé d’affaires chez Smac. Sur le reste de la surface, nous avons simplement rapporté sur le complexe en place une membrane d’étanchéité bitumineuse fixée mécaniquement et soudée aux joints ». 01 01 La toiture concave est équipée d’une voûte de plus de 100 m de long. Si les courbes de la partie courante ne nécessitaient pas d’intervenir en rappel, des filets de sécurité ont été installés sur toute la périphérie de l’ouvrage ainsi qu’au droit des lanterneaux à lames, avant la fixation de garde-corps permanents sur la lisse de la charpente métallique. Les fenêtres de toit ont également servi de points d’accès aux étancheurs lorsque le recours à une tour d’accès extérieure n’était plus possible pour cause de coactivité. L’accès à la voûte était quant à lui assuré par une passerelle en extérieure ainsi que par une nacelle dans la trémie à l’intérieur, fixée de part et d’autre de la charpente. « Nous avions une bonne connaissance de l’existant pour l’avoir réalisé à la construction de l’ouvrage il y a plus de 25 ans », explique Éric Fernandez, technico-commercial pour Kingspan Light + Air. L’ossature primaire porteuse tubulaire, en acier zingué, a pu être conservée en l’état. « Le tramage est le même que celui d’origine. De la même manière, l’ensemble des éléments de raccordement à la structure ont été fabriqués à l’identique, après vérification des côtes. » REMPLISSAGE DES TRAMES Le gros changement, c’était le remplissage et les brise-soleil associés qui devaient répondre à plusieurs problématiques en même temps : limiter la pénétration de la lumière, de la chaleur et du bruit. « Nous avons donc proposé au maître d’ouvrage un dispositif que nous avions déjà testé sur le Parc des Expositions de Toulouse et qui a montré son efficacité. Il est composé de deux plaques de polycarbonate entre lesquelles l’insertion d’une bande de joint mastic butyle crée une lame d’air. La première plaque est alvéolaire tandis que la seconde est pleine », décrit Éric Fernandez. En parallèle, « les brise-soleil ont bénéficié d’un poinçonnage spécifique dans un objectif à la fois esthétique et de gestion du rayonnement solaire. » Ainsi, ils sont perforés en pied de voûte mais pas « au midi » pour empêcher le rayonnement zénithal

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