Etanchéité.Info - Numéro 81 - Mars 2024

En savoir plus : 04 78 87 12 48 contact@danialu.fr www.danialu.fr Hauteur 40, 60 et 90 pont et parking Lotentic® Système de protection mécanique pour joint de dilatation étanché Solin nervuré, avec joints de compression arrière pour protection du relevé d'étanchéité Solin support de caillebotis pour caniveau Garde-corps de sécurité en aluminium pour parking Solinet® Solinet® Dilat® Solutions pour parking étanché FABRIQUÉ EN FRANCE porte dalle et caillebotis Solinet® Lotentic® Dilat® pont et parking Solinet® porte dalle et caillebotis DOSSIER 23 ÉTANCHÉITÉ.INFO #81 MARS 2024 RÈGLES DE L’ART es Règles de l’art en structure, le bois et le béton, décrit Aurélien Sollet, son dirigeant. La société en charge du lot étanchéité à l’origine avait réalisé toute la partie exécution et lancé la construction. Mais nous avons vite remarqué que calculs et détails étaient faux en raison notamment d’une méconnaissance des caractéristiques de l’élément porteur de la toiture-terrasse en CLT. » Le casse-tête commence pour les collaborateurs de SEV IDF. « Nous avons repris l’intégralité des calculs à partir de l’existant car nous ne pouvions pas le déconstruire. Rien ne correspondait de près ou de loin aux Règles de l’art. Nous avons épluché les référentiels en vigueur pour s’en rapprocher dès que possible. » Parmi les sujets les plus complexes à traiter : la gestion des nus des cages d’escalier et des édicules ascenseurs en béton et de l’élément porteur de la toiture-terrasse en CLT. « Le fini du béton et celui du bois étaient au même niveau, rendant impossible la réalisation de relevés sur les émergences. Grâce à la réalisation d’une surépaisseur d’isolant (36 cm de polyuréthane contre 14 cm en partie courante) rapportée sur le pare-vapeur préalablement soudé et cloué, nous avons pu à la fois créer les reliefs nécessaires, assurer la gestion de la dilatation induite par l’interaction du bois et du béton et éviter l’ajout d’évacuation d’eaux pluviales dont les descentes auraient été impossibles à faire passer dans une cage d’ascenseur. » L’étanchéité est composée d’un système bicouche bitumineux. L’autre problématique touchait à la réglementation incendie. « La toiture était prévue avec une autoprotection mais cette solution ne permet pas le classement BRoof (t3) imposé. Pour le respecter, nous avons préconisé l’ajout d’une couche de protection gravillonnée. » Cette épaisseur empiétant sur la hauteur des relevés, une bande de vide autoprotégée aluminium de 40 cm de largeur a été réservée en périphérie pour conserver une hauteur suffisante sans surélever les acrotères et respecter ainsi le cadre du permis de construire. La reprise des dispositions constructives erronées a permis la réalisation d’un bâtiment performant. La bonne connaissance du matériau par l’entreprise, qui collabore régulièrement avec le maître d’ouvrage de ce projet Woodeum, a ici été déterminante. l

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